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Pour préparer des mojitos, des punchs, ou des daïquiris il va vous falloir être équipé en matériel cocktail. Mais par où commencer ? Lesquels acheter en premier ? Le but de cet article est de lister pour vous le matériel cocktail. On va commencer par l’essentiel pour préparer les basiques, jusqu’à du matériel plus sophistiqué.
Le minimum syndical du matériel cocktail : shaker, passoire etc.
Avec ceux-là, vous possédez le strict minimum pour préparer la plupart des cocktails présents sur ce site. Si vous n’êtes pas encore prêt à franchir le pas, alors un décapsuleur et un tire-bouchon vous suffiront pour vos émois éthyliques.
Le shaker
Qui dit cocktail dit shaker ! Cocktailmolotov vous recommande un shaker type Boston, plus facile à ouvrir, et dont la partie en verre pourra vous servir de faire à mélange.
La passoire
Pour retenir les glaçons ou les morceaux de fruits dans le shaker et éviter qu’ils ne se retrouvent dans le verre, il vous faudra une passoire aussi appelée strainer. Celle-ci est équipée d’un ressort qui permet d’une part d’épouser les bords de la timbale, et d’autre part de filtrer le contenu de votre mélange.
La cuillère de barman
Les cocktails sont mieux mélangés et refroidis dans un shaker. Cependant remuer le mélange dans un shaker fait rentrer de l’air et donc des petites bulles dans le cocktail. Cela peut lui donner un côté nuageux. Ce n’est pas grave dans un cocktail qui contient du citron ou du blanc d’oeuf. En effet ceux-ci seront « nuageux » quoiqu’il arrive.
En revanche un cocktail qui ne contient que des spiritueux, des liqueurs et des sirops restera parfaitement limpide s’il est remué avec une cuillère de bar.
Le pilon
La cuillère qu’on vous propose peut faire office de pilon (par exemple pour des feuilles de menthe ou de basilic), mais pour des citrons, il vous faudra quelque chose de plus costaud, un vrai pilon. L’astuce c’est de choisir un pilon à fond plat, sinon il ne va pas bien dans les coins du verre.
Le jigger (ou verre doseur)
Last but not least, il vous faudra un jigger. Loin de l’image du barmen qui fait les cocktails « au feeling », un cocktail réussi est un cocktail précisément mesuré. Pour ça rien de tel qu’un jigger gradué.
La verrerie
Je n’ai pas mis les verres dans les basiques, parce que vous avez probablement déjà des verres chez vous. Bien entendu servir un cocktail dans le verre adéquat fait partie de l’expérience. Mais on peut commencer son parcours initiatique avec ce qu’on a dans le buffet.
Le verre à cocktail
C’est le verre star, le verre emblématique, aussi appelé verre à martini, v-shaped en Angleterre (en forme de v). Vous pouvez vous en servir pour servir des Martini (merci Sherlock), mais de manière général tous les cocktails courts. C’est-à-dire des cocktails qui contiennent environ 8-10 cl de préparation avant le mélange, comme un Manhattan ou un Daiquiri. Bien que ceux-ci sont encore mieux servis dans une coupe (qui est le deuxième verre essentiel !).
La coupe (ou coupette)
Personnellement je trouve la coupe bien plus élégante que le verre à cocktail. Mais il faut bien reconnaître que ce dernier est plus emblématique. Comme le verre à Martini, je les préfère très petites, pour pouvoir servir le cocktail à ras bord. On en trouve souvent qui peuvent contenir 25 cl, ce qui fait une sacrée dose de cocktail pour la remplir.
Le verre à whisky
C’est sous ce nom que vous le trouverez dans les catalogues de vaisselles. La dénomination correcte en anglais est « verre Old Fashioned », ou encore « rocks glass » ou « lowball ». Il y a des débats sans fin sur la hauteur et la largeur qu’il doit avoir, et si le cas échéant il vaut mieux l’appeler lowball ou rocks … Comme toutes ces choses qui ont des origines multiples et dont la vérité s’est perdue dans la nuit des temps, je pense que c’est un débat qui n’aura jamais de fin.
Comme c’est un verre populaire et polyvalent, il en existe des centaines de versions dont certaines sont de vraies oeuvres d’art. Faites vous plaisir à en trouver de super sophistiqués dans les brocantes par exemple !
Le highball
Je l’ai déjà entendu être qualifié de « verre à Mojito ». Ce n’est pas son vrai nom, mais que voulez-vous, en matière linguistique, c’est l’usage qui prime ! Mais vous, lecteur averti de CocktailMolotov, vous savez que vous pouvez l’utiliser pour préparer des Ramos Gin Fizz, des Raspberry Collins, ou tout simplement un Gin & Tonic.
Le matériel cocktail intermédiaire
Là on commence à monter d’un cran. Vous donnez une attention au détail, et plus encore, au rituel. Par exemple si votre préparation ne contient pas de jus de fruit, alors retenir la glace avec un julep strainer sera du meilleur effet.
Le verre à mélange ou yarai
Oui vous pouvez préparer vos mélanges dans le verre de votre Boston Shaker. Mais c’est moins beau, moins classe. Le petit bec du verre à mélange, les petites décorations qui ornent ses contours … tout ça n’est pas possible sur un verre qui doit se bloquer dans une timbale en acier et être agité dans tous les sens.
Rien que sur ce modèle de premier prix, vous pouvez voir la différence de style avec le verre de votre Boston.
Vous trouverez aussi l’appellation yarai, qui est le terme japonais. Le Japon s’est fait une sacré réputation dans le monde du matos cocktail. À tel point que certains ne jurent que par les shakers, yarai ou jigger japonais !
Récemment j’ai vu apparaître des mixing glass tout en inox. S’ils ne me plaisent pas à titre personnel, je peux comprendre l’attrait pour leur style minimaliste.
Le julep strainer
Si vous avez suivi notre guide pas à pas, vous avez déjà une passoire, qu’on peut maintenant appeler Hawthorne strainer par opposition au julep strainer. Elle ressemble juste à une petite coupe avec une poignée et percée de trou (sinon le liquide ne passe pas, merci Einstein).
Elle est parfaite pour retenir simplement les glaçons dans un verre à mélange. En effet un cocktail qui est préparé au verre à mélange ne contient pas de fruit, donc pas de pule à retenir. Et surtout, qui dit cocktail mélangé à la cuillère dit pas de petits bouts de glaçons cassés. Donc une simple passoire suffit.
Mais en plus d’être plus simple, un julep est aussi bien plus élégant ! Jugez-en par vous-mêmes.
Un presse-citron à levier ou électrique
Pendant longtemps j’ai pressé les citrons à la main. Littéralement. Un petit coup de couteau pour le couper en deux, et hop on appuie au-dessus du jigger jusqu’à avoir extrait la bonne quantité de jus.
Si c’est pour se préparer un cocktail pour soi, ce n’est pas un problème. Mais d’une part ce n’est pas très hygiénique si vous avez des invités. Et d’autre part, si vous devez faire des grosses quantités, vous allez vite sentir les petites micro-coupures qu’on a souvent au bout des doigts … Aïe aïe aïe !
En terme de budget, mais aussi d’élégance, la première solution est d’acquérir un presse-citron à levier. Je trouve un côté gracieux à ces ustensiles.
Si vous êtes prêt à mettre un peu plus de budget parce que vous savez que vous allez préparer des grosses quantités, vous pouvez investir dans un presse-citron électrique.
Si vous avez budget illimité pour presser les citrons vous pouvez carrément craquer pour un extracteur de jus. J’en ai un qui est vertical, ce qui est un atout pour le rangement. Honnêtement je ne l’ai pas du tout acheté pour les cocktails mais pour ma chère et tendre qui se prépare des jus le matin. Mais devinez qui s’en sert le plus maintenant …
Un broyeur à glaçons
Pour préparer des Mai Tai ou des Mojitos (ou pas) il vous faudra absolument de la glace pilée.
Malgré tous ceux qui se vantent d’être indestructible, je n’en ai pas encore trouvé un qui résiste à l’épreuve du temps et/ou de glaçons un peu costaud. J’essaie donc maintenant autant que possible d’acheter de la glace déjà pilée.
Si c’est difficile pour vous de vous en procurer, vous pouvez acheter un broyeur à glaçons. Mais je vous conseille de ne pas trop vous y attacher. Je préfère ne pas vous recommander de produit dans cette catégorie.
Le matériel cocktail professionnel
Si vous louchez sur ceux-là, il va falloir penser à trouver un nom pour votre bar, mettre une enseigne au-dessus de votre entrée et acquérir une licence IV !
Une machine à glaçons professionnelle
Lassé de rentrer du supermarché avec des kilos de glace sous le bras ? Pas satisfait par les glaçons riquiquis des machines à glaçons pour particulier ?
Si vous avez deux mètres carrés à perdre, envie de faire des travaux pour une arrivée d’eau et que vous n’avez pas peur pour votre facture d’électricité, alors j’ai une solution pour vous : 20 kg de glace par jour, 145W et un réservoir de 3,5 kg, une vraie machine à glaçons de pro.
Photo by Arina Ertman on Unsplash
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